072_Château de Sainte-Colome
Inscrit au titre des Monuments Historiques (29 avril 1999)
Lieu : Sainte-Colome, Pyrénées-Atlantiques (Béarn)
Programme : Diagnostic, sécurisation et valorisation patrimoniale du site castral
MOA : Association Lasco Béarn
Surface : xx
Budget : xx
Mission: DIAG
Statut: En cours d’étude
Année: 2025
Inscrit au titre des Monuments Historiques (29 avril 1999)
Lieu : Sainte-Colome, Pyrénées-Atlantiques (Béarn)
Programme : Diagnostic, sécurisation et valorisation patrimoniale du site castral
MOA : Association Lasco Béarn
Surface : xx
Budget : xx
Mission: DIAG
Statut: En cours d’étude
Année: 2025
Édifié vraisemblablement bati au XIIIᵉ ou au début du XIVᵉ siècle, le château se présente à l’origine comme une maison-forte défensive, intégrée dans le réseau castral béarnais. Sa position dominante permettait de surveiller les voies d’accès et les vallées alentour. Situé à la croisée des chemins de Saint-Jacques — où se séparent le GR 78 (voie du Piémont) et le GR 108 (voie d’Ossau) —, il occupait également un rôle stratégique pour le contrôle des passages.
En 1569, au cœur des guerres de Religion, le site est pris par les troupes huguenotes de Gabriel de Montgomery. Selon les sources locales, l’événement se solde le 8 août 1569 par l’incendie complet du château et la mise à mort de son seigneur, Antoine de Montesquiou, après capitulation. Le bâtiment ne sera jamais reconstruit et, abandonné, il sert par la suite de carrière de pierres. Aujourd’hui, il subsiste des maçonneries imposantes — courtines, bases de tours et élévations fragmentaires — qui témoignent de son importance passée.
La mission de diagnostic patrimonial confiée à l’Atelier FASEA a pour vocation de dresser un état des lieux complet du Château de Sainte-Colome, d’en comprendre les fragilités et de définir une stratégie de sauvegarde et de mise en valeur. Elle s’appuie d’abord sur une observation fine et documentée des vestiges : relevés précis, analyse des maçonneries, repérage des désordres structurels, étude des traces architecturales et inventaire des éléments remarquables. Cette phase permet de qualifier l’état sanitaire général, d’identifier les zones les plus vulnérables et d’évaluer l’impact de facteurs dégradants tels que la végétation envahissante, le ruissellement ou les instabilités de terrain.
Sur la base de ce constat, le diagnostic vise à analyser les causes des désordres et à proposer des interventions adaptées. Celles-ci sont hiérarchisées entre mesures d’urgence — comme la sécurisation des parties instables, la purge des blocs menaçants ou l’étaiement de maçonneries fragiles — et opérations à moyen et long terme, comprenant notamment la consolidation ponctuelle des structures, la gestion durable de la végétation et la mise en place de dispositifs de drainage.
Enfin, la mission intègre un volet de valorisation patrimoniale, afin que la sauvegarde du château s’accompagne d’une réflexion sur son rôle futur dans la vie culturelle et touristique du Béarn. Cela inclut la proposition d’aménagements respectueux du site, l’amélioration de la signalétique et la conception de supports de médiation destinés à raconter son histoire et son importance stratégique. L’ensemble de ces préconisations est pensé de manière à articuler préservation, transmission et ouverture au public, dans la continuité du projet porté par l’Association LASCO Béarn.
En 1569, au cœur des guerres de Religion, le site est pris par les troupes huguenotes de Gabriel de Montgomery. Selon les sources locales, l’événement se solde le 8 août 1569 par l’incendie complet du château et la mise à mort de son seigneur, Antoine de Montesquiou, après capitulation. Le bâtiment ne sera jamais reconstruit et, abandonné, il sert par la suite de carrière de pierres. Aujourd’hui, il subsiste des maçonneries imposantes — courtines, bases de tours et élévations fragmentaires — qui témoignent de son importance passée.
La mission de diagnostic patrimonial confiée à l’Atelier FASEA a pour vocation de dresser un état des lieux complet du Château de Sainte-Colome, d’en comprendre les fragilités et de définir une stratégie de sauvegarde et de mise en valeur. Elle s’appuie d’abord sur une observation fine et documentée des vestiges : relevés précis, analyse des maçonneries, repérage des désordres structurels, étude des traces architecturales et inventaire des éléments remarquables. Cette phase permet de qualifier l’état sanitaire général, d’identifier les zones les plus vulnérables et d’évaluer l’impact de facteurs dégradants tels que la végétation envahissante, le ruissellement ou les instabilités de terrain.
Sur la base de ce constat, le diagnostic vise à analyser les causes des désordres et à proposer des interventions adaptées. Celles-ci sont hiérarchisées entre mesures d’urgence — comme la sécurisation des parties instables, la purge des blocs menaçants ou l’étaiement de maçonneries fragiles — et opérations à moyen et long terme, comprenant notamment la consolidation ponctuelle des structures, la gestion durable de la végétation et la mise en place de dispositifs de drainage.
Enfin, la mission intègre un volet de valorisation patrimoniale, afin que la sauvegarde du château s’accompagne d’une réflexion sur son rôle futur dans la vie culturelle et touristique du Béarn. Cela inclut la proposition d’aménagements respectueux du site, l’amélioration de la signalétique et la conception de supports de médiation destinés à raconter son histoire et son importance stratégique. L’ensemble de ces préconisations est pensé de manière à articuler préservation, transmission et ouverture au public, dans la continuité du projet porté par l’Association LASCO Béarn.
